Nous avons dit… Nous avons fait…

Vérène Chevalier et Éric Pellet, deux élus sortants figurant en tête de la liste Pour l’UPEC pour le collège B du conseil d’administration, ont défendu à maintes reprises notre vision de l’Université. Les exemples ne manquent pas pour le démontrer.

Pour l’Université publique

Les deux années passées ont été marquées par les rebondissements de « l’affaire » I-site, un projet mené par un consortium, groupe d’établissements qui n’est ni une université ni totalement public.

  • Après que l’UPEC a été exclue de l’I-site par le Conseil des membres et le CA de la Comue, pour avoir refusé de se dissoudre dans l’« université-cible », qu’un statut d’association avec celle-ci lui a été refusé (alors qu’il est accordé à l’ENPC), elle est conviée à devenir un partenaire extérieur, et les élus PAAE poussent à l’accepter sans réserve. Lors du CA du 7 juillet 2017, une longue discussion menée par nos deux élus aboutit à la rédaction d’une motion posant le principe d’une négociation avec le consortium, motion qui est acceptée à l’unanimité.
  • Le 17 juillet 2017, 48 élus de l’UPEC (enseignants-chercheurs, Biatss et étudiants), dont 17 sont actuellement candidats sur les listes Pour l’UPEC, écrivent à Philippe Tchamitchian, président de la ComUE, pour que les chercheurs de l’UPEC puissent être porteurs de projets appelés par l’I-site.
  • Le 29 septembre 2017, le CA doit approuver les modalités financières de participation de l’UPEC à l’I-site. Éric Pellet fait stipuler que cette participation est « sous réserve de la possibilité pour des enseignants-chercheurs et chercheuses de cet établissement d’être porteurs de projet. » Ainsi, il évite que le consortium puisse sans contrepartie se prévaloir d’un budget abondé par l’UPEC.
  • Maintenant que l’I-site et la création d’une université-cible sont « sur les rails », que les universités s’apprêtent à récupérer la diplômation des docteurs, la ComUE perd ses principaux objets. Ph. Tchamitchian s’emploie donc à lui trouver un avenir, et cela n’est pas sans conséquences…
  • Dernière minute : la liste PUPs cherche à réécrire l’histoire dans un mail général du 21 juin. Rétablissons quelques omissions.

Pour l’Université éthique…

… la transparence

Le 7 juillet 2017, le CA se penche sur les primes pour charges administratives ou responsabilités pédagogiques. Éric Pellet relève que « ce sont comme toujours des fourchettes qui sont proposées (…) [cela serait un progrès démocratique] de formuler en CA des règles explicites en termes de nombre de manière que l’information soit publique ». La transparence est en effet une facette majeure de l’éthique du service public.

… les libertés académiques

Avril 2017. L’ÉSPÉ organise les 18 et 19 mai un colloque sur l’intersectionnalité (c’est-à-dire, comment les discriminations se croisent et se renforcent). À l’annonce de ce colloque, des groupuscules extrémistes « récupèrent » son programme scientifique à des fins d’agitation politique. Par un simple appel téléphonique, la Rectrice d’académie tente de faire annuler le colloque tel qu’il est prévu, alors que le Préfet ne s’est pas encore prononcé sur un éventuel risque pour l’ordre public, et la direction de l’UPEC envisage tous les moyens possibles pour obtempérer (annulation, report, changement de site). À l’occasion des questions diverses du CA du 28 avril, Vérène Chevalier et Éric Pellet soulèvent le problème que cela pose  : la Rectrice n’est pas dans son rôle, ni en s’immisçant dans le programme scientifique, ni en se substituant au Préfet, et son intervention met en danger la liberté fondamentale de la recherche, dont l’université doit être garante. Après un débat long et tendu, nos élus obtiennent du Président cet engagement : « S’il n’est pas estimé de risque de trouble à l’ordre public, la manifestation sera maintenue, et il sera proposé que ce soit sur le site initial. Si une position s’y oppose, il faudra le faire de façon formelle. »

Pour l’Université collégiale

Le 7 juillet 2017, le CA débat également du projet « NCU Malima » déposé dans le cadre du PIA3. Vérène Chevalier : « Je suis très attentive à la manière dont les uns et les autres peuvent s’engager (…) Tout cela, c’est bien, mais il faut que les collègues puissent se l’approprier. (…) [sur le financement] il faudrait être extrêmement vigilant, ne pas déshabiller Pierre pour habiller Paul. » Elle souligne ainsi que nos missions doivent être assurées de façon collective, éclairée, solidaire ; en un mot : collégialement.